Lucas Chevalier, gardien du PSG et international français, a fait l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux et dans la presse sportive après avoir mis un « j’aime » sous une publication de Julien Aubert annonçant son vote pour le RN contre le NFP. Retour sur le déroulé précis du drame.
C’est l’histoire d’un chevalier pas bayard mais trouillard, qui a peur de certains reproches, Lucas Chevalier, le goal du PSG, et nouveau membre de l’équipe de France. Se promenant sur le réseau social Instagram, il est tombé en arrêt sur une vidéo, une interview de Julien Aubert, vice-président des Républicains, qui disait tout le bien qu’il pensait du RN, estimant naturel de faire alliance avec Marine Le Pen et Bardella pour mette la gauche hors-jeu. Et notre Chevalier a « liké », comprenez qu’il a posté un petit cœur pour marquer son soutien. Immédiatement les djihadistes du Net lui sont tombés dessus, le traitant de « sale blanc », de « raciste de m… », de « fils de p », bref le lexique habituel des insoumis de la syntaxe.
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Que fit alors notre Chevalier ainsi désarçonné ? Le gardien n’est pas sorti les poings en avant pour boxer ses détracteurs, il s’est couché, déballonné. Il a expliqué qu’il avait liké par erreur, commis en quelque sorte une faute de main… inquiétant pour un gardien de but dont le métier est d’avoir la main ferme. Et, s’étant à l’évidence fait taper sur les doigts par les dirigeants du PSG, il s’est excusé, expliquant qu’il était une personne à qui « les parents avaient inculqué des valeurs lui interdisant de penser ces “choses-là” », c’est-à-dire que le RN était un parti respectable. Les millions de footeux qui votent à droite apprécieront la sortie du gardien…
Pourquoi notre Chevalier blanc est-il soudain devenu bleu de trouille ? Peut-être a-t-il eu peur que l’émir du Qatar, proprio du PSG, voie en lui un croisé qu’il faut rayer des cadres, ou encore d’être blackboulé en équipe de France, où le meneur de jeu, sur le terrain et dans les vestiaires, est un certain Kylian Mbappé, qui lors des législatives de 2024 avait donné ses consignes de vote – « Je suis contre les extrêmes, les idées qui divisent » –, invitant in fine les « jeunes » à voter contre le RN.




