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Principe de précaution judiciaire


On se souvient du préfet Girot de Langlade, sanctionné il y a un an par Hortefeux pour avoir dit en débarquant à Orly: « on se croirait en Afrique ici ». L’ex-haut fonctionnaire, qui n’a pas apprécié d’être qualifié de raciste par son patron de l’époque a décidé d’attaquer en justice le ministre de l’Intérieur et s’est choisi pour l’occasion un avocat de choc, Me Gilbert Collard. Celui-ci qu’on sait bavard, a d’abord choisi de se défendre lui-même, en déclarant: « Si j’avais le sentiment que M. Girot avait tenu un quelconque propos raciste, je n’aurais pas accepté de le défendre ».

Ah bon ? Je croyais que l’éthique et l’honneur d’un avocat, c’était d’assister aussi les criminels, y compris les pédophiles, les terroristes voire les génocidaires. Mais il faut croire que « tenir des propos racistes » est un si grand crime en ce pays, qu’il rende automatiquement son auteur indigne d’être défendu par un avocat. Quant à la présomption d’innocence, je ne vous en parle même pas…




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Cyril Bennasar est anarcho-réactionnaire, menuisier et écrivain. Il a écrit un essai, "L'arnaque antiraciste expliquée à ma soeur, réponse à Rokhaya Diallo", en 2021, et son roman, "L'affranchi", vient de paraître.

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