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Sandra Muller: une pétition soutient l’inventeuse de #BalanceTonPorc

Les néoféministes n'acceptent pas la condamnation et se radicalisent


Sandra Muller: une pétition soutient l’inventeuse de #BalanceTonPorc
Sandra Muller le 25 septembre 2019, après sa condamnation judiciaire © Thibault Camus/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22381700_000003

France Télévisions diffuse sur Internet une pétition de soutien à Sandra Muller, laquelle avait été condamnée pour diffamation envers l’homme qu’elle avait accusé nommément de harcèlement. Causeur l’a lue pour vous !



France Télévisions a diffusé une pétition des féministes en colère en soutien à Sandra Muller. Sandra Muller, vous vous souvenez ? L’apprentie sorcière porcine, qui, je le rappelle, a été condamnée par la justice à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à Eric Brion, qui fit office de porc sacrificiel.

J’ai décrypté pour vous ce texte indigeste et indigent. 

Ce qui ne va pas dans le mouvement “Balance ton porc”

Une pétition n’est certes pas censée être une œuvre littéraire, mais nous sommes loin du Manifeste des 343 salopes rédigée par Simone de Beauvoir (un coup de c’était mieux avant ne fait jamais de mal, lecteur de Causeur, non ?) Que la forme est poussive ! Quant au fond, elle s’évertue à développer des contorsions alambiquées pour défendre ce qui semble désormais indéfendable. 

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« Les comportements qui peuvent paraître les plus anodins, moins graves qu’un harcèlement sexuel ou qu’une agression, sont de fait les plus massifs, les plus répétitifs dans la vie des femmes. »  Il semblerait opportun que ces dames listent les comportements masculins désormais acceptables, un Petit Livre Rose serait du meilleur effet. Ah non, j’oubliais ! le rose est genré, sainte Marlène pardonnez-moi. 

Nouveau: après « l’outrage sexiste », le violentomètre!

A ma grande stupéfaction, j’ai découvert l’existence du « violentomètre. » C’est « un outil qui ne pointe pas du doigt seulement ce qui tombe sous le coup de la loi mais tous les comportements misogynes qui polluent la vie des femmes » et qui a été distribué par la Mairie de Paris. Orwell en aurait rêvé pour ses dystopies, Hidalgo l’a fait. Et Marlène vint, « hélas » trop tard au secours de Sandra avec « l’outrage sexiste », petit ornement de la loi Schiappa de 2018… Eric Brion n’aurait pas échappé alors à sa sentence, dommage j’avais une belle idée de punition : lire tous les ouvrages de Judith Butler et d’Andrea Dworkin.

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Mais cet « outrage sexiste » quel est-il ? Où commence-t-il et où finit-il ? Mystère et flou artistique. Le flou est symptomatique et important à mon sens.

Car si on sait maintenant que les néoféministes ne sont que des puritaines d’un nouveau genre, que rien ne se perd et que tout se transforme, le texte de cette pétition met en évidence un autre aspect de ce système à l’œuvre, ce sont des perverses au sens propre du terme: « rendre mal », mais aussi au sens psychiatrique. En effet le flou fait peur, le flou intimide, le flou est un trou noir dans lequel il est facile de perdre la raison. C’est une manipulation perverse à grande échelle. Exemple :  lorsque le fameux « je vais te faire jouir toute la nuit » est évoqué dans la pétition (les mots doux de Brion à Muller qui lui ont valu d’être lynché socialement NDLR) il est question de vengeance : «  Cette tirade n’était plus dans l’intention de la convaincre, de la séduire, mais de se venger, d’exprimer qu’il n’acceptait pas son NON. » 

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Injonction paradoxale, une autre tentative de déstabilisation de l’adversaire bien connue des pervers.

Le néoféminisme, ça commence aujourd’hui

Souvenez-vous de Dora Moutot. En 2018, elle lance le compte Instagram « t’as joui » où il s’agissait d’épingler les piètres performances de ces messieurs, tous des demeurés qui ne connaissent pas saint Clito. L’air est connu maintenant, mais où il était là bien question d’éducation et d’injonction. Un homme qui ne me fait pas jouir n’est pas un homme. Mais un homme qui en exprime le désir est un porc. 

En résumé pour ces misandres perverses, un homme ne peut pas être et tout sera mis en œuvre pour l’annihiler. Pendant ce temps, au pays merveilleux de Marlène, on censure. En effet l’émission de témoignages diffusée l’après midi sur France 2 « Ça commence aujourd’hui » sur le thème : « Le tabou des hommes battus » a très rapidement et mystérieusement disparu de YouTube.

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est enseignante.

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