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Lyrique: Stravinsky dans la pente fatale d’Olivier Py

"The Rake’s Progress", opéra de Igor Stravinski, au palais Garnier, à Paris


Lyrique: Stravinsky dans la pente fatale d’Olivier Py
The Rake's Progress 24-25 © Guergana Damianova - OnP

Une mise en scène carrément hideuse !


Naturalisé Américain depuis 1945, le compositeur de L’Oiseau de feu (1910), de Petrouchka  (1911) et du Sacre du printemps (1913) s’est établi à Los Angeles. En 1951, année de la création de l’opéra The Rake’s Progress à la Fenice de Venise, Stravinsky (1882-1971) n’est plus de toute première jeunesse.  Dans la mouvance de ce qu’il est convenu d’appeler le « retour à l’ordre », le vieux Russe blanc orthodoxe natif de la septentrionale Oranienbaum, politiquement marqué à droite dans l’entre-deux guerres, a fait retour de longue date vers le courant néo-classique, s’incorporant tout autant dans l’esthétique baroque que le style italo-mozartien, dans un syncrétisme qui régénère non sans génie les archétypes de la tradition lyrique.  

Dans un des textes du programme qui accompagne l’actuelle reprise de The Rake’s Progress à l’Opéra-Bastille dans cette première mise en scène d’Olivier Py pour l’Opéra de Paris, millésimée


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