Une mise en scène carrément hideuse !
Naturalisé Américain depuis 1945, le compositeur de L’Oiseau de feu (1910), de Petrouchka (1911) et du Sacre du printemps (1913) s’est établi à Los Angeles. En 1951, année de la création de l’opéra The Rake’s Progress à la Fenice de Venise, Stravinsky (1882-1971) n’est plus de toute première jeunesse. Dans la mouvance de ce qu’il est convenu d’appeler le « retour à l’ordre », le vieux Russe blanc orthodoxe natif de la septentrionale Oranienbaum, politiquement marqué à droite dans l’entre-deux guerres, a fait retour de longue date vers le courant néo-classique, s’incorporant tout autant dans l’esthétique baroque que le style italo-mozartien, dans un syncrétisme qui régénère non sans génie les archétypes de la tradition lyrique.
Dans un des textes du programme qui accompagne l’actuelle reprise de The Rake’s Progress à l’Opéra-Bastille dans cette première mise en scène d’Olivier Py pour l’Opéra de Paris, millésimée
