Portraits de quatre têtes d’affiche dont les égarements sont à l’origine des mouvements #metoo et autres.
Harvey Weinstein
Le 5 octobre 2017, le New York Times et le New Yorker révèlent publiquement des faits d’harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols imputables à Harvey Weinstein, célèbre et puissant producteur de cinéma américain. C’est le coup d’envoi du mouvement planétaire MeToo, et son corollaire français BalanceTonPorc, lancés sur les réseaux sociaux et relayés par les médias. À la suite de ces révélations, Weinstein a été licencié de sa propre société de production.
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Aujourd’hui, la justice de l’État de New York poursuit Weinstein pour agression sexuelle avec circonstances aggravantes, un crime passible de la prison à vie. Le 26 août 2019, Harvey Weinstein décide de plaider non coupable. Son procès, initialement prévu le 9 septembre, est reporté au 6 janvier 2020. Parallèlement, ses avocats négocient des accords avec un certain nombre de victimes présumées moyennant une somme globale estimée à 44 millions de dollars.


Tariq Ramadan
Le 20 octobre 2017, Henda Ayari porte plainte contre l’intellectuel musulman Tariq Ramadan pour « des faits de viol, d’agressions sexuelles, violences volontaires, harcèlement, intimidation ». Ramadan conteste ces accusations, mais le 24 octobre, une deuxième femme dépose une plainte similaire. Le 31 janvier 2018, Tariq Ramadan est placé en garde à vue puis mis en examen deux jours plus tard pour « viol » et « viol sur personne vulnérable ».
En mars 2018,