Découvrez le sommaire de notre numéro d’octobre
Notre dossier est consacré à France Inter, cette radio dite « publique. » Mais de quel public s’agit-il ? Nous payons tous pour un média qui reflète les opinions, non de la généralité des auditeurs, mais d’un petit nombre de bobos. Non seulement les animateurs de cette radio insultent ouvertement tous ceux qui pensent à droite, mais leurs émissions souvent insipides insultent l’intelligence de tout le monde.
Comme l’explique Élisabeth Lévy, « Pour France Inter, être de gauche, c’est la norme. Journalistes, producteurs, sans oublier les humoristes de la bande à Charline ronronnent l’entre-soi et le mépris de quiconque ne pense pas comme eux. Leur contentement hautain, souvent injurieux, ne poserait aucun problème sur une radio privée. Mais c’est nous qui finançons ce bastion du progressisme. Et ça, c’est vexant. » Gilles-William Goldnadel déplore le manque de diversité d’opinion sur une station publique dont nous sommes tous copropriétaires, et dénonce sa position dominante qui lui permet tous les abus. Dans une tribune, Marine Le Pen explique pourquoi il faut privatiser l’audiovisuel public : l’État n’a pas vocation à être patron de presse, son emprise dans ce secteur empêche nos géants nationaux de rayonner à l’étranger, et beaucoup de Français sont étranglés par le montant de la redevance. Martin Pimentel montre que les responsables politiques de droite, lorsqu’ils sont invités sur France Inter, se trouvent en terrain franchement hostile… Tandis que les analyses d’Ingrid Riocreux révèlent combien les journalistes de cette radio, en décortiquant les propos d’Éric Zemmour à la recherche de traces de « fascisme », se montrent aussi obsédés qu’incultes. D’une manière générale, Radio France traite les questions agricoles seulement sous l’angle environnemental. Pour Erwan Seznec, la station publique affiche ainsi une profonde méconnaissance du métier d’agriculteur. Sophie Bachat démolit la vision d’un monde non genré promue par Sonia Devillers, et Didier Desrimais fait de même pour la propagande néoprogressiste déversée par Giulia Foïs. Pour tout résumer, un dessin de Marsault exprime toute la problématique de France Inter avec une économie de moyens géniale.
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Causeur dit adieu à Roland Jaccard, cet ami qui, au cours de sa vie, s’est frénétiquement adonné à la double jouissance de l’amour et de l’écriture. Thomas Morales salue en lui un gentleman dont la discrétion n’avait d’égale que la sincérité et dont le détachement était une leçon de vie. Nous publions les dernières « nouvelles du vaurien. »
Côté actu, Élisabeth Lévy ouvre le bal en revenant sur la notion d’« homme déconstruit » dont Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écolo, nous avait appris l’existence. Cette « déconstruction », pour les hommes qui l’acceptent, représente « une castration volontaire. » Dans l’univers dégenré de Sandrine Rousseau, le sexe n’existe pas. « Il n’y a pas de fruit défendu, pas de pulsion, pas de Mal. Plus de frotti-frotta, gestes barrières pour l’éternité. »
Sabine Prokhoris, s’est confiée à notre Directrice de rédaction. Dans un essai courageux, Le Mirage #MeToo, la philosophe et psychanalyste dissèque la nature de ce mouvement qui, selon elle, exhibe toutes les caractéristiques d’une révolution culturelle : violence, irrationnalité, totalitarisme… et met dans le même sac vrais et faux coupables, vraies et fausses victimes. Pour Cyril Bennasar, le dernier roman d’Olivia Koudrine, L’Homme battu, nous livre un récit qui sonne juste là où #Metoo nous raconte des salades.
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A propos de la possible candidature d’Éric Zemmour aux élections de 2022, Frédéric Ferney s’interroge : « À défaut d’un futur président, les Français ont-ils choisi un nouveau maître d’école ? » Si Éric Zemmour rêve d’une société idéale, des exemples réels qui s’en approchent ne se trouvent pas en Europe, nous explique Marcel de la Butte, mais en Asie. Transformer les Gaulois en Asiatiques sera tout sauf facile.
Céline Pina salue la Lettre d’un hussard de la République, le nouveau livre de Didier Lemaire, le professeur de Trappes qui, pour avoir dénoncé l’emprise de l’islam sur la ville, a été violemment attaqué par le maire et menacé de mort par les islamistes. Stéphane Germain, homme d’une générosité sans limites, propose aux candidats wokes, genre Sandrine Rousseau, quelques idées de politiques à adopter pour lancer la société française sur la voie heureuse du total-progressisme. L’économiste, David Cayla, se penche sur l’œuvre maîtresse de Karl Polanyi, La Grande Transformation, publiée en 1944, en pointant les ressemblances troublantes entre cette époque et la nôtre. Les analyses de Polanyi portant sur l’instabilité sociale et politique provoquée par des marchés autorégulés restent toujours aussi actuelles.
La culture, disait Édouard Henriot, est ce qui reste quand on a tout oublié. Au nom de la culture, Pierre Lamalattie nous demande d’oublier la fresque qui masque actuellement le chantier du Grand Palais. L’artiste qui en est l’auteur veut nous imposer une vision biaisée de l’histoire politique française depuis 1900, ne fait aucune référence au Grand Palais lui-même, et n’encense que des artistes hostiles à l’académisme. La haine de l’art a de beaux jours devant elle… A l’occasion de la publication des carnets inédits de Pierre Drieu la Rochelle, François Kasbi analyse cet homme pétri de contradictions qui était aussi un écrivain au talent immense. Dans L’Arche de mésalliance de Marin de Viry, Martin Pimentel salue une critique amère du progressisme dans la lignée de Michel Houellebecq. Pour Jérôme Leroy, l’essai érudit sur les noces de l’amour et de la littérature de notre chroniqueur Frédéric Ferney et Jean-Jacques Vincensini, Éros, l’encre du désir, représente une lecture salvatrice à notre époque dominée par le politiquement correct. Et Jean Chauvet nous présente deux adaptations cinématographiques de Balzac qui viennent de sortir. Décidément, la comédie humaine n’est jamais finie…
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