La fonction publique n’acceptera jamais la réduction de ses effectifs. Protégé par la double barrière du corporatisme et du clientélisme, ce mammouth indifférent à l’intérêt général continue de s’empiffrer. Le dégraisser est une chimère, seul son équarrissement pourrait nous sauver.
Croire que l’administration française pourrait mettre en œuvre une quelconque réforme de structure la concernant relève au mieux de la naïveté et plus vraisemblablement d’une lâche hypocrisie. Sept ans après la « révolution » promise par Emmanuel Macron, toujours plus de dettes, de dépenses et un mille-feuille administratif intact. Le corporatisme des fonctionnaires et des professions assimilées interdit en pratique toute économie. Les sinistres « partenaires sociaux » du secteur public ne sont porteurs d’aucune solution : ils sont le problème. Le clientélisme politique enfonce le dernier clou du cercueil.
Chers fonctionnaires…
Voilà quarante ans au moins que nous confions la débureaucratisation de ce pays… aux bureaucrates. De Mitterrand 1983 (mission de simplification administrative) à Macron 2022 (comité d’action publique), toutes les tentatives de réforme ont échoué. Seule la RGPP de Sarkozy avait permis d’obtenir des économies, mais au prix d’une logique stupide. Ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, revient à accepter d’amputer des fonctions utiles en laissant perdurer
