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Quand la télé ne jette plus un voile sur la banlieue

Morandini et Zemmour ont déambulé avec des caméras dans les rues de Drancy, ce matin


Quand la télé ne jette plus un voile sur la banlieue
Eric Zemmour à Drancy (93), 25 octobre 2021 Image: capture d'écran CNews.

Zemmour à Drancy: un moment impressionnant


Eric Zemmour était ce lundi 25 octobre en direct dans les rues de Drancy, ville de Seine-Saint-Denis. Il s’agissait d’un moment assez hors norme, durant lequel l’auteur et candidat putatif à l’élection présidentielle a dialogué avec des habitants ou encore des militants associatifs. Cette séquence était pourtant très différente de la venue de Nicolas Sarkozy à Argenteuil et de sa fameuse phrase sur le nettoyage au karcher qui avait alors fait scandale. Depuis, le fameux karcher n’a toujours pas été branché.

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Qui connaît cette France qu’on qualifie pudiquement de « populaire » sait bien qu’elle n’a plus grand-chose de française, devenue au fil du temps un patchwork mondialisé à forte coloration islamiste. Des décennies d’errements et d’abandon ont entraîné la création d’enclaves étrangères, parfois farouchement hostiles à notre civilisation, où les seules autorités respectées sont religieuses et criminelles. Comme la vérité sort de la bouche des enfants, ce sont les habitants de ces quartiers qui en parlent le mieux, à l’image de ce propriétaire d’une boucherie halal qui a accepté de discuter avec Eric Zemmour devant les caméras de CNews qui a indiqué qu’autrefois « il y avait une boucherie française dans la rue » avant de confesser que la sienne ne l’était pas puisqu’elle est « musulmane ».

Dire la vérité dans toute sa brutalité

Il est dramatique de constater ce que la France a perdu en « s’enrichissant ». Personne ne peut rester de marbre à l’idée qu’il faille être courageux pour se rendre dans un département qui accueille la basilique des Rois de France, même avec une armada de gardes du corps et de policiers spécialisés. Pourtant, au cœur de ces zones de non France, vivent des Français qui souffrent et n’en peuvent plus de se soumettre à l’arbitraire de la rue, qui ne veulent plus n’être que des clientèles électorales bonnes à recevoir des subventions publiques qui seront immanquablement dépensées en infrastructures sportives ou culturelles incendiées au bout de quelques années à peine.

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Les nombreux échanges impromptus ont d’ailleurs prouvé qu’il était possible de dire la vérité dans toute sa brutalité, notamment sur l’immigration de masse et ses conséquences, sans manquer de bienveillance et sans verser dans la démagogie. La discussion avec une femme voilée qui a retiré son voile islamique à la surprise générale marquera les esprits durablement, de même que celui avec un militant LGBT au sujet des prétendus « enfants transgenres » et celui avec un professeur passé par la case prison. Quand Eric Zemmour a indiqué que les binationaux coupables de crimes avaient vocation à retourner dans leur pays d’origine au terme d’une peine de prison, le jeune professeur lui a rétorqué que l’Afrique n’était pas la poubelle de la France et a plaidé la clémence pour ces petites « bêtises ». De fait, c’est la France qui est aujourd’hui utilisée comme une poubelle ! Tout cela a montré ce que sont les « quartiers » de la banlieue rouge maintenant quartiers de l’immigration : des tours de Babel paradoxales, prises en otage entre des militants gagnés au wokisme et des populations au mieux indifférentes au sort de la France historique.

Qu’est-ce qu’un quartier populaire ?

Éviter une guerre civile que d’aucuns imaginent advenir, c’est d’abord en finir avec les pompes aspirantes migratoires qui apportent du chaos supplémentaire à une situation qui ne l’est pas moins. C’est, pour le dire trivialement, mettre de l’huile sur le feu. Ne faut-il pas être inconscient pour ajouter du malheur au malheur ? Comment peut-on raisonnablement croire que les arrivées de dizaines de milliers de Soudanais, Congolais, Tchétchènes et Pakistanais dans des quartiers ghettoïsés au possible se feront sans heurts ? Tout cela doit être dit. Mais il y a bien plus important : il faut agir. Agir fortement et vite, faute de quoi c’en sera fini de la France et des Français tels que nous les connaissions.

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Un quartier populaire ne doit pas être un quartier étranger vivant de l’économie du trafic de drogue. Un quartier populaire, c’est un quartier où se côtoient véritablement des catégories sociales différentes. Un quartier populaire, c’est un quartier où on devrait pouvoir se loger à un prix raisonnable sans craindre pour la sécurité de ses biens et de sa famille. Il va falloir brancher ce karcher pour y arriver. Une bonne fois pour toute.

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Gabriel Robin est journaliste rédacteur en chef des pages société de L'Incorrect et essayiste ("Le Non Du Peuple", éditions du Cerf 2019). Il a été collaborateur politique

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