Casse-Noisette est mis à l’honneur sur la scène du Grand-Théâtre de Bordeaux. Dans cet écrin, le ballet de l’Opéra national de Bordeaux déploie un savoir-faire admirable pour donner vie au chef-d’œuvre de Tchaïkovski.
À Bordeaux, le simple fait de se rendre au Grand-Théâtre est en soi un plaisir. Que l’on soit face au magnifique édifice de Victor Louis avec, depuis sa chambre, une vue superbe sur la façade, ou que l’on chemine, pour y accéder, à travers une ville d’une beauté classique si harmonieuse, le parcours est un enchantement. Et lorsqu’on parvient au Grand-Théâtre, la noblesse de son vestibule monumental constitue un sujet d’admiration supplémentaire.
Convenu mais plaisant
En ce mois de décembre, divertissements de fin d’année obligent, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux affiche une production de Casse-Noisette. Rien de plus traditionnel, sinon de plus convenu. Et pourtant, rien de plus plaisant, tant la musique de Tchaïkovski, un chef-d’œuvre du genre, est spirituelle, envoûtante, et tant est séduisante l’histoire imaginée par E.T.A. Hoffmann, remaniée par Alexandre Dumas.
Pour cette réalisation hivernale honorablement portée par l’Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine, sous la conduite du Lituanien
