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Gérard Larcher, c’est la droite Najat Vallaud-Belkacem

Le voile, le drapeau national et les sénateurs


Gérard Larcher, c’est la droite Najat Vallaud-Belkacem
Gérard Larcher en octobre 2019 à Sèvres © Jacques Witt/SIPA Numéro de reportage: 00927439_000003

La France souffre d’une droite sans colonne vertébrale. L’analyse politique des événements récents de Jérôme Serri.


Poussée de violences dans les quartiers sensibles des Yvelines durant la nuit d’Halloween. Toujours le même scénario : feux de poubelles, incendies de voitures, intervention des pompiers et des forces de l’ordre, caillassage par des bandes de jeunes, tirs de mortiers, riposte à l’aide de grenades de désencerclement, interpellations, etc. Plus de quinze communes au total. Cela ne se passe pas n’importe où. On est dans le département où Gérard Larcher, le Président du Sénat, est élu depuis quarante ans.

Quarante-huit heures plus tôt, il était l’invité de David Pujadas sur la chaîne LCI pour parler de son livre Contre-pouvoir et répondre aux observateurs de la vie politique présents sur le plateau. Quel rapport entre cette séquence télévisuelle et celle de la nuit d’Halloween dans les Yvelines ? Aucun. Apparemment. Cela fait quarante ans que la situation se dégrade dans le pays. Quarante ans que l’on cause avec une désespérante inconséquence ! Quarante ans qu’on s’obsède, à droite, de la situation économique du pays, estimant que ce qui ne relève pas de l’économie est sans véritable importance et peut être abandonné à la gauche. Or, il est difficile aujourd’hui de ne pas reconnaître que cette obsession économique servit également d’alibi à des hommes et des femmes sans véritable culture et sans grand courage qui, à cause de cette double faiblesse, ne savaient ni ne voulaient voir la lente dégradation du pays.

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On pouvait lire sur le visage des observateurs entourant David Pujadas un imperceptible agacement. Ils semblaient presque offensés par l’inflation des jeux de physionomie du Président du Sénat et surtout par l’aplomb avec lequel il en abusait : hochements de tête saluant l’importance de la question posée, fermeture des yeux au-dessus d’une bouche que resserrait une inquiétude qui se voulait partagée, sourires chaleureux pour tenter d’enrayer la crispation d’interlocuteurs que ses réponses convenues décevaient, regards cherchant dans les faux plafonds du studio la formulation la plus appropriée pour tenter d’obtenir une approbation. Approuver quoi ? Hier, Gérard Larcher publiait Le Gaullisme une solution pour demain, déclarait que « le sénat [pouvait] relever la République », remettait au Président François Hollande un rapport intitulé La Nation française, un héritage en partage. En juin dernier, il publiait ses entretiens croisés avec un Marcel Gauchet soucieux de leur donner de la tenue : « Loi 1905, Laïcité, Religions et République ». Aujourd’hui il sort un autre livre d’entretiens, Contre-pouvoir, qu’il ira dédicacer aux quatre coins du territoire national jusqu’aux élections municipales, puis sénatoriales. Prendre son bâton de pèlerin pour rassembler la droite et le centre, c’est là son ambition. Il s’y était engagé au lendemain d’élections européennes dont les résultats furent catastrophiques, le parti LR ayant obtenu 8,5 % des voix et l’UDI 2,5 %.

Le voile et l’islamisme au cœur du débat national

Il y eut durant cette nuit d’Halloween de nombreuses violences dans d’autres départements que le sien, notamment dans l’Hérault à Béziers où des voitures et des poubelles mais également deux établissements scolaires furent incendiés. Puis dans la nuit du 2 au 3 novembre, à Chanteloup-les-Vignes, encore dans les Yvelines, où le chapiteau d’un cirque a été entièrement détruit par un incendie criminel et où les forces de l’ordre tombèrent à nouveau dans un guet-apens comme à Mantes-la-Jolie dans la nuit du 24 au 25 octobre. Cette poussée de violences angoisse les Français, et ce d’autant plus qu’elle fait suite à plusieurs semaines de tensions qui donnent le sentiment que garantir l’unité de la République devient une mission impossible pour l’Etat.

Le 3 octobre, un fonctionnaire converti à l’Islam assassinait quatre de ses collègues à la préfecture de police de Paris. Dix jours plus tard, au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté éclatait une vive altercation entre un élu du Rassemblement national et la Présidente socialiste de cette assemblée au sujet du voile que l’accompagnatrice d’une sortie scolaire portait dans cette enceinte. Chacun y alla à la télévision et dans la presse de sa larme de crocodile. Réaction inverse du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer : « La loi n’interdit pas aux femmes voilées d’accompagner les enfantsmais le voile en soi n’est pas souhaitable dans notre société. » S’étant précipitée pour donner une interview au CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), cette femme dévoilait, sans grande surprise, son vrai visage. Elle était une militante : « Aujourd’hui, j’ai une opinion négative de ce qu’on appelle la République. Et je trouve que le ministre de l’Éducation a dit quelque chose de honteux, lorsqu’il a parlé du voile ».  Depuis l’Ile de la Réunion, le Président Emmanuel Macron rappelait à son ministre la stratégie du « en même temps » si efficace hier dans les urnes : « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire, c’est ça la laïcité. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire. C’est ça la laïcité ». Riposte de Marine Le Pen : « Emmanuel Macron n’est pas chef des services publics, il est président de la République. Il est garant de la préservation de la laïcité ». Interrogé par le Journal du Dimanche sur les propos d’Emmanuel Macron, le Président du Sénat lui répondait : « Non. Tout est notre affaire. Porter une kippa, une soutane, une croix ou un voile dans l’espace public, c’est une liberté que je veux défendre. » Soyons clair ! Est-ce également autour de cette « liberté » que le Président du Sénat veut rassembler la droite et le centre ?

Le 28 octobre, attaque de la mosquée de Bayonne et tentative d’assassinat par un ancien candidat (84 ans) du FN (aujourd’hui le Rassemblement national). Débat sur la façon de parler de ce qui s’est passé : « Attaque » ou « attentat » ? Le lendemain mardi, le Sénat examinait une proposition de loi « tendant à assurer la neutralité religieuse des personnes concourant au service public de l’éducation ». Le matin, sur LCI, la sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône, Samia Ghali, déclarait qu’elle avait demandé à Bruno Retailleau, Président du Groupe LR, de « retirer cette proposition de loi qui n’amène à rien sauf un débat, stérile, haineux, qui ne fait pas avancer les valeurs de la République ». Réponse de Bruno Retailleau : « Le débat peut et doit se passer en toute sérénité au parlement. Sinon il aura lieu dans la rue avec le risque de violences que cela comporte. Les Français sont très majoritairement favorables à cette proposition de loi. La mettre sous le tapis serait la pire des choses à faire ».  Début d’après-midi, examen du texte en séance publique. Samia Ghali, soucieuse sans doute de faire « avancer les valeurs de la République », était accompagnée de plusieurs femmes voilées. Elles n’ont pas eu l’autorisation de monter en tribune pour suivre les débats. Le port du voile serait-il autorisé dans la salle des délibérations des assemblées régionales de nos territoires et interdit dans l’hémicycle de la Haute Assemblée qui est la chambre des territoires ? Tout cela est d’autant moins cohérent que le Président Larcher venait de déclarer qu’il défendrait cette « liberté ». Milieu d’après-midi, vote de la proposition de loi. Résultats du scrutin : Nombre de votants, 317 sur 348 sénateurs. Pour la proposition : 163. Contre : 114. Abstentions : 40. N’ont pas pris part au vote : 31.

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Commentaire des journalistes : « Le Sénat a adopté la proposition de loi déposée par le groupe LR, mais elle sera retoquée à l’Assemblée nationale ». Un tel commentaire laisse de côté ce que l’arithmétique du scrutin dissimule. Sur cette affaire du voile, le Sénat n’est ni un « contre-pouvoir », ni en phase avec les Français si l’on en croit un récent sondage du Journal du Dimanche. Sur un sujet aussi important que celui-là et dans une période de tensions où l’islam radical tente d’intimider les Français de confession musulmane et de grossir ainsi peu à peu les troupes susceptibles de faire sécession demain avec la République, ce scrutin s’avère être le révélateur d’un grave défaut de notre démocratie représentative.

Ce que pense le Président du Sénat de la proposition Retailleau

Qu’indique ce sondage ? les Français, à 78%, considèrent que le modèle français issu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État « est en danger », à 80%, que la question de la laïcité « se pose différemment s’agissant de la religion musulmane » et à 61% que l’islam est « incompatible avec les valeurs de la société française ». Mettons en face de ce sondage, la réalité du scrutin du sénat : si 163 sénateurs ont apporté leur soutien à la proposition de loi, ils sont 185 à ne pas l’avoir fait. Il faut en effet ajouter aux 114 sénateurs qui ont voté « contre », les sénateurs qui ont cru bon de ne pas soutenir le texte, 40 d’entre eux en s’abstenant et 31 en ne participant pas au scrutin.

Or, que proposait ce texte qui n’a pas su rassembler une véritable majorité de sénateurs et qui rassemblera encore moins les députés, si toutefois il était inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ? Ce texte proposait de compléter deux articles du code de l’éducation.

Le premier article de ce code de l’éducation dispose la chose suivante : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. Par son organisation et ses méthodes, comme par la formation des maîtres qui y enseignent, il favorise la coopération entre les élèves. Dans l’exercice de leurs fonctions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs. » Il a été proposé aux sénateurs de le compléter ainsi : « Les personnes qui participent au service public de l’éducation sont également tenues de respecter ces valeurs. »

Le second article de ce même code de l’éducation, quant à lui, dispose ceci : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. » Il a été proposé aux sénateurs de le compléter par l’alinéa suivant : « La même interdiction s’applique aux personnes qui participent, y compris lors des sorties scolaires, aux activités liées à l’enseignement dans ou en dehors des établissements, organisées par ces écoles et établissements publics locaux d’enseignement. »

Gérard Larcher s’était engagé, comme on l’a rappelé, à rassembler la droite et le centre. A la lumière de ce scrutin, il est clair qu’il n’est pas au bout de ses peines, puisque sur les 51 sénateurs que compte le groupe Union centriste, seulement 13 d’entre eux ont apporté leur soutien au texte. 75 % d’entre eux ne l’ont pas fait.

Le lendemain de ce scrutin, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a déclaré que si elle n’était « pas favorable à interdire le voile dans les sorties scolaires », elle ne croyait pas « que le voile soit un vecteur d’émancipation pour les femmes ». Toujours cet encensoir du « en même temps » que les membres du Gouvernement balancent de droite et de gauche devant chaque problème, espérant ainsi enfumer les Français ! Le groupe des sénateurs LReM (La République en Marche) a voté à l’unanimité contre la proposition de loi. Comme le groupe Communiste. Le groupe Socialiste a voté contre à 75 %. Il est clair que sur les sujets de société les sénateurs, et plus largement les parlementaires, dans leur grande majorité sont coupés des Français. Sur ces sujets, les centristes, les macronistes, les socialistes, les communistes sont travaillés par des minorités militantes qui n’ont que faire la France et s’emploient à la déstabiliser. L’idéologie droit-de-l’hommiste qui précisément estime légitimes les revendications individualistes les plus absurdes est le levier de cette déstabilisation.

Pour empêcher les élus de se faire circonvenir par cette idéologie, il est nécessaire que les Français se préoccupent de ce qui est décidé à leur insu derrière le rideau de la démocratie représentative. Gérard Larcher écrivait en 2015 : « Ma conviction est que la nation française constitue un héritage à partager qu’il nous appartient de faire vivre et de transmettre. » Très bien ! On vient de lire dans le code de l’éducation que la « la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». Comment se fait-il que l’installation de l’emblème de la Nation dans l’hémicycle du Sénat ait demandé sept ans d’atermoiements, alors que l’article 2 de la Constitution dispose que « L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge » ? Comment des représentants de la République ont-ils pu avoir une attitude aussi incohérente ? Ce défaut de colonne vertébrale explique le glissement des esprits dans la confusion et, à leur suite, du pays dans le dérèglement.

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Que s’était-il passé ? Le Président Christian Poncelet, auquel Gérard Larcher succèdera, avait mis par deux fois aux voix du bureau du Sénat en 2008 l’installation du drapeau de la nation dans l’hémicycle. Cette proposition n’ayant pu recueillir l’unanimité, l’installation fut ajournée. Ni Christian Poncelet ni les membres du bureau n’ont fait la publicité de leur inacceptable décision.  Que penser de cette droite sénatoriale qui prétend débattre sur les menaces que le port du voile fait peser sur les valeurs de la République alors qu’elle a jeté durant des années un voile pudique sur le drapeau de la Nation ? Plus douloureusement, qui peut supporter de voir nos soldats tomber sur fond de ce qui s’apparente à un désordre moral au cœur de la République ?

Lilian Thuram n’avait pas tort lorsqu’il déclarait en 2016 : « On exige des joueurs d’origine étrangère de montrer qu’ils aiment la France, qu’ils chantent La Marseillaise – comme si on avait un doute les concernant – alors même que la société nous a tous éduqués à avoir peur du drapeau, sauf à être taxés de FN ! » Comment la société tout entière aurait-elle pu ne pas se mettre au diapason de cette inconséquence des politiques ? Il est tout de même ahurissant qu’un même législateur puisse d’un côté écrire que « la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République », et de l’autre refuser la présence de l’emblème national dans le lieu même où il a fixé cette mission à la Nation.

Manque de cohérence

Lorsque la question revint sur la table de Gérard Larcher, devenu à son tour président, pourquoi lui fallut-il trouver un subterfuge ? Pourquoi décida-t-il de faire du drapeau de la Nation un vestige. Le vestige d’une cérémonie en l’honneur d’un chef d’Etat étranger, en l’occurrence tunisien. Les services du sénat pavoisèrent en effet l’hémicycle aux couleurs de la Tunisie, de La France et de l’Europe, puis, une fois la cérémonie terminée, ôtèrent les couleurs tunisiennes. Le tour était joué : l’installation du drapeau ne pouvait plus être l’affirmation d’un attachement à la Nation que d’aucuns, européistes chatouilleux, auraient pu juger malsain ou ringard. Est-ce là l’habileté nécessaire pour parvenir à rassembler la droite et le centre ?

Entre l’attitude de deux présidents de droite de la Haute Assemblée mettant sous le boisseau le drapeau tricolore de 2008 à 2015 et celle d’un pauvre type s’essuyant les fesses avec nos couleurs sur une photo primée par la FNAC de Nice en 2010, la différence est-elle une différence de degré ou de nature ? Est-on assuré que la première n’ait pas sa part de responsabilité dans mille attitudes qui toutes concourent au dépérissement de l’esprit républicain dans le pays ?

La question qui se pose depuis des années à la droite est celle de sa cohérence. Comment peut-elle prétendre répondre aux attentes des électeurs en pataugeant sans cesse dans des ambiguïtés où la défense des fondamentaux de la République est oubliée et l’intérêt suprême de la Nation, perdu de vue.

Lors de l’examen de la proposition de loi Bruno Retailleau déclara : « On voit que, dans nos débats, deux conceptions de la laïcité qui ne sont pas complémentaires s’affrontent », et dans son explication de vote, précisa leur différence : « La laïcité à la française, mes chers collègues, ne connaît que le citoyen, qui n’est pas l’individu ; elle ne reconnaît qu’une seule communauté, la communauté nationale, tandis que le régime libéral anglo-saxon ne reconnaît, lui, que l’individu, et s’accommode parfaitement du communautarisme. » Peut-on rassembler une droite et un centre qui, sur la question de la laïcité, ne sont pas complémentaires mais s’affrontent ? Bruno Retailleau a-t-il les moyens d’en parler à celui qui l’a fait roi en 2014 ?

Pour terminer, on rappellera, comme l’a fait la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (LR), l’auteur de la proposition de loi, qu’en mars 2012 le ministre de l’Education nationale Luc Châtel (UMP) avait publié une circulaire recommandant déjà l’interdiction de tout signe religieux pour toute personne accompagnant une sortie scolaire et que son successeur Vincent Peillon (PS) n’avait pas cru utile de l’abroger.  C’est Najat Vallaud-Belkacem qui, dès son arrivée dans ce ministère en août 2014, revint sur cette interdiction en la dénonçant.

Rassembler la droite et le centre derrière Najat Vallaud-Belkacem… c’est une ambition ! Sûrement pas pour la France.

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Ancien collaborateur parlementaire, Jérôme Serri est journaliste et essayiste. Il a publié Les Couleurs de la France avec Michel Pastoureau et Pascal Ory (éditions Hoëbeke/Gallimard), Roland Barthes, le texte et l'image (éditions Paris Musées), et participé à la rédaction du Dictionnaire André Malraux (éditions du CNRS).

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