Est-ce le début de la fin du wokisme?


L’idéologie wokiste semble avoir conquis les universités occidentales. Elle étend son pouvoir sur l’école et sur une grande partie des médias, des entreprises et des partis politiques traditionnels. Le moment est-il enfin venu de lancer une grande campagne de reconquête de tout ce terrain perdu ? Pour trouver la réponse, Jeremy Stubbs, notre directeur adjoint de la rédaction, s’est rendu vendredi et samedi à la Sorbonne où le Collège de Philosophie organisait un grand colloque intitulé: «Après la déconstruction: reconstruire les sciences et la culture. » Le colloque était inauguré par le Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer lui-même, le signe peut-être que le président Macron cherche à prendre ses distances par rapport à l’extrémisme progressiste – à des fins électorales ?

A programme, des universitaires distingués de France et d’ailleurs, comme Pierre-Henri Tavoillot, Pierre Vermeren, Pascal Perrineau, Pierre-André Taguieff, Jean Szlamowicz, Bruno Chaouat, Sami Biasoni, Berhard Rougier, Florence Bergeaud-Blacker, Jean-François Braunstein, Nathalie Heinich, Anne-Marie Le Pourhiet ou Eric Anceau… Mais aussi des intellectuels et des témoins comme Pascal Bruckner, Mathieu Bock-Côté, Pierre Jourde, Helen Pluckrose, Boualem Sansal.

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Tous ont une expérience directe de l’idéologie wokiste et de la cancel culture que pratiquent ses zélateurs. Tous sont prêts à combattre les idées destructrices que cette idéologie promeut… Retrouvez notre reportage sur place. Les anti-wokistes doivent relever deux défis immédiats: forger une alliance puissante, un front commun, et briser l’alliance wokiste. À suivre…


La citation de la semaine est la suivante: de qui est-ce, selon vous ?
Postez vos réponses en dessous de la vidéo, sur YouTube.

« La pensée est […] une chose admirable et incomparable par sa nature. Il fallait qu’elle eût d’étranges défauts pour être méprisable. Mais elle en a de tels que rien n’est plus ridicule. Qu’elle est grande par sa nature, qu’elle est basse par ses défauts. »