« Je trouve assez scandaleux le procès médiatique et politique » fait à Bruno Le Maire sur le dérapage du déficit, a assuré l’ancien Premier ministre Gabriel Attal au Sénat, vendredi.
Autrefois, dans les cours de récréation des classes primaires, le « c’est pas moi, M’sieur, c’est l’autre » était d’usage chaque fois que se profilaient un coup de règle sur les doigts, un séjour au coin ou deux heures de retenue le jeudi. Mais c’était la communale, les petites classes d’avant le certif’. Aujourd’hui, on se permet cette pratique jusque dans la cour des grands. Des grands parmi les grands. Les gens de pouvoir. Voilà ce à quoi nous venons d’assister dans le cadre de la mission parlementaire sénatoriale d’information sur la dérive des comptes publics.
Étaient entendus les deux premiers de classe sortants, renvoyés à leurs chères études avec l’ensemble de leurs condisciples du gouvernement par des citoyens qui, demeurés au niveau du primaire, n’auront pas su se pénétrer assez de leur extrême compétence. J’ai nommé ici MM. Attal et Le Maire. L’un et l’autre attelés au char de l’État depuis l’élection du président Macron, autrement dit sept longues années. Interminables années,
