Un marqueur de radicalité qui devrait aussi alerter le gouvernement qui dit s’affairer contre l’islamisme. À Toulouse, un magasin de vêtements vend des voiles et des tenues couvrant tout le corps des jeunes filles. Dans la lutte contre le séparatisme, endiguer la démocratisation des vêtements islamistes est aussi un enjeu.
Depuis l’assassinat de Samuel Paty, le chef du gouvernement, Jean Castex, a affirmé mardi devant les députés, vouloir viser « toutes les associations dont la complicité avec l’islamisme radical peut être établie ». Des associations comme Baraka City, Cheikh Yassine, BarakaCity et le CCIF sont menacées de dissolution.
Des tenues qui recouvrent tout le corps pour des filles de 3-4 ans…
Mais l’hydre islamiste a de nombreuses têtes. À Toulouse, alors qu’une élève de 16 ans a été mise en examen après avoir menacé une enseignante à la suite d’un débat sur le port du voile, un magasin de prêt à porter islamique, Mimoza Hijab, propose des choix de tenues pour le moins « séparatistes ». Sur le site du magasin, qui se vante de pouvoir livrer partout dans le monde, on découvre même une catégorie enfants avec des hijabs pour petites filles. Pire, le « Jilbab », un vêtement composé d’une longue robe prolongée par une sorte de capuche, qui couvre la tête et l’ensemble du corps à l’exception des pieds, des mains et du visage, est proposé pour des filles de seulement 3/4 ans. Pour les petits garçons on découvre que des tenues islamiques comme le Qamis ou le Kaftan sont disponibles dès l’âge d’un an.
Visiblement, Mimoza Hijab tient à vite mettre les enfants dans le bon chemin, « dans les pas de Papa et Maman ! », pour reprendre les mots du site du magasin. Des bandes dessinées pour des enfants âgés de 3 à 5 ans sont disponibles, et sans surprise on ne retrouve pas les aventures de T