Le magazine sociologique Marie Claire interviouwe la chanteuse Aya Nakamura. Comme Rokhaya Diallo, elle est victime de “misogynoir”. Explications.
Marie Claire fut un magazine féminin léger, facile d’accès, récréatif. On pouvait le lire à table, sur la plage ou au lit. Il est maintenant une revue sociologique qui scrute les phénomènes permettant d’expliquer les mutations de la société française en matière de féminisme, de racisme, d’intersectionnalité et de langue. Les sujets sont graves et la rédaction du journal n’hésite pas à les aborder par le versant le plus intellectuellement abrupt. On le lit dans un fauteuil, et on prend des notes.
Rokhaya Diallo a pu y faire récemment la promotion de sa bande dessinée dénonçant le « sexisme pernicieux » en France. Elle-même se dit discriminée. La preuve : sur les plateaux de TV elle est parfois interrompue. Selon le magazine sociologique, elle est victime de “misogynoir”.
Le lendemain, la revue a interviouwé Aya Nakamura, la chanteuse à textes qui illumine les journées du député LREM Rémy Rebeyrotte qui la trouve « absolument remarquable » : « Elle est en train de porter au niveau international de nouvelles expressions et évolutions de la langue. Et ça, ce sont des choses extrêmement fortes. »
A lire aussi: Rokhaya Diallo: « Cher.e.s lectrices et lecteurs de Causeur… »
Avant que d’aller plus loin dans l’entretien qu’a donné cette possible future académicienne, nous nous devons de porter à la connaissance des lecteurs de Causeur le refrain de son tube Doudou qui a fait chavirer M. Reyberotte : « Mon chéri laisse, laisse-laisse tomber. Aime-moi, doudou Aime-moi, doudou. Montre-le moi, doudou, T’es mimi, dis-le moi, doudou. Prouve-le moi, doudou. Et ça, c’est quel comportement, doudou ? Tu me mens beaucoup. Ça, c’est quel comportement, doudou ? »
Une artiste qui bouscule les codes
Marie Claire a décelé dans le t