La semaine de Causeur revient sur les quatre articles les plus consultés sur le site Causeur.fr durant la semaine écoulée. Notre Directeur adjoint de la rédaction Jeremy Stubbs commente et analyse.

Cette semaine :

# 1 L’agenda politique caché derrière la zadisation de Paris

Vous auriez grand tort de vous amuser des délires woke de la mairie de Paris et de sa majorité bizarre, est alliée aux écolos. 

Le terme de ZAD (zone à défendre) désigne un squat ou l’occupation d’un pan de territoire afin d’empêcher un projet d’aménagement. Les militants qui mènent ce type d’intervention sont le plus souvent issus des milieux écologistes radicaux et de la mouvance gauchiste. Mais à Paris, le comble est que la zadisation en cours vient du pouvoir en place ! La mise à sac et la malpropreté qui accompagnent les raids des déconstructeurs dans la capitale sont en l’occurrence le fait de l’équipe politique en place et non d’activistes extérieurs à la ville. Plots en béton, nouveau mobilier, aménagements autour des arbres : Tous plus aberrants les uns que les autres, ces dispositifs déplorables contribuent de la sorte à encrasser et enlaidir l’espace urbain.

Derrière le hashtag de Parisiens excédés #saccagepage et la zadisation de la ville se cache un processus de destitution symbolique. L’universitaire Josepha Laroche l’a analysé avec grand talent dans un passionnant article cette semaine. Écoutons cette lanceuse d’alerte: “Là où d’aucuns ne perçoivent qu’une regrettable inconséquence, voire une consternante incompétence, il convient de discerner plutôt une politique délibérée et planifiée qui déroule un agenda mortifère. Madame Hidalgo et ses conseillers travaillent sans relâche à faire de Paris le centre mondial du wokisme. En souillant et en profanant tout autant la qualité de vie que l’héritage légué par les ans, la zadisation de Paris témoigne d’un processus de destitution…”

# 2 Avez-vous entendu les musulmans s’indigner de la prise de Kaboul?

Non ? Toujours plus prompte à dénoncer une caricature de son prophète que des conversions forcées, des meurtres ou des viols commis au nom de l’islam, la communauté musulmane s’est fort peu exprimée sur la victoire des Talibans en Afghanistan. 

Aurélien Marq en veut pour preuve les communiqués de la Ligue Islamique Mondiale ou  de l’Organisation de la Coopération Islamique, qu’il a lu et analysés pour Causeur. Il écrit dans nos colonnes: “Le fanatisme théocratique des Talibans est un cas extrême dans sa mise en œuvre, mais il n’est en rien une rupture par rapport à la situation générale du monde musulman. Condamner l’obscurantisme qui triomphe en Afghanistan est une nécessité. Mais ces condamnations, si sincères soient-elles, seront inutiles si elles ne s’accompagnent pas de condamnations plus sévères encore de tout ce qui, dans l’islam, conduit à cet obscurantisme…”

# 3 Non, Nicolas n’est pas le deuxième prénom le plus donné aux enfants d’immigrés maghrébins!

Une étude de l’INED de 2008, à l’époque reprise avec délectation pour la presse progressiste, concluait que les petits-enfants d’immigrés du Maghreb recevaient des prénoms « proches de ceux que la population majoritaire donne à ses enfants ». La démographe Michèle Tribalat remet les pendules à l’heure en s’appuyant sur le travail de recherche de Jean-François Mignot. Une manipulation de l’INED et un petit scandale sont désormais suspectés, car l’étude contenait une erreur grotessière. Et pour votre gouverne, le 2e prénom le plus donné aux enfants d’immigrés maghrébins est en réalité Nassim, après Karim.

4 Mince, rouler en ville à 30 km/h pollue beaucoup plus que prévu !

Depuis cette semaine, la vitesse de circulation automobile est limlitée à 30 km / heure dans notre capitale.

Causeur est peut-être hidalgophobe, reste que l’étude que nous avons relayée quant à la pollution à cette vitesse présente des résultats très fâcheux pour l’édile de Paris. À 30 km/h un véhicule à moteur thermique pollue autant qu’à 130 hm/h, selon le Centre d’études et d’expertise sur les risques. Une fois de plus, constatons avec stupeur que certaines décisions prises au nom de grands principes ne servent à rien et sont même contre-productives.