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Marine Le Pen: « Sur les ronds-points, on parlait aussi d’immigration »

Notre numéro de février vous attend


Marine Le Pen: « Sur les ronds-points, on parlait aussi d’immigration »

Ouf, Causeur est arrivé ! En « une » de notre édition de février, Marine Le Pen nous assure que la crise sociale ne porte pas seulement sur les questions de pouvoir d’achat. Dans un entretien au long cours, la présidente du RN nous dit ses quatre vérités sur l’Europe, l’immigration, le Grand débat, etc.

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Si grand débat il y a, par la volonté du prince, celui-ci ne doit en rien faire varier la ligne gouvernement, nous martèlent les sachants qui nous dirigent. Et Elisabeth Lévy d’ironiser sur ces réunions de copropriété qui « font regretter le goût de l’abstraction voire la dinguerie idéologique » des décennies précédentes. Si le président Macron en profite pour tenir salon dans toute la France, dans les classes dirigeantes, beaucoup espèrent qu’après cet intermède, les affaires reprendront. As usual. « Ce grand débat est à périr d’ennui. D’abord parce qu’il s’intéresse aux détails sans jamais se pencher sur le tableau d’ensemble, ensuite parce qu’il se focalise sur les effets sans se pencher sur la question des causes. Et enfin parce que certaines questions, parmi les plus épineuses, les plus fondamentales ou les plus inconvenantes, ont été soigneusement circonscrites ou soustraites à la discussion. Ce sont bien sûr les lancinantes questions identitaires mais on n’imagine pas plus de consulter les Français sur le mariage gay ou l’Union européenne », ajoute notre directrice de la rédaction.

Jean-Christophe Cambadélis, les « jaunes » et Ghosn

Quant à notre camarade Cyril Bennasar, ce Français périphérique nous explique comment les Gilets jaunes l’ont quitté, en passant de justes revendications antifiscales à un concours Lépine des doléances et de l’assistanat. Mordant et jubilatoire.

Pour l’ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, interrogé dans nos colonnes, ce mouvement social n’a rien à voir avec ses devanciers qui relevaient tous plus ou moins d’une mythologie de gauche. L’opération de récupération de La France insoumise ne doit pas nous abuser. Venant d’un expert de l’entrisme et de l’agit prop’, on a toutes les raisons de le croire…

Si la puissance française chancelle, c’est aussi que son outil industriel s’affaiblit. En témoigne l’apathie de nos dirigeants devant l’arrestation de Carlos Ghosn, grand chevalier d’industrie qui a fait de Renault-Nissan un fleuron industriel mondial. Son éviction pourrait bien aggraver notre déclin…

La Belgique, l’avenir de la France ?

Entrons dans un nouveau chapitre. En l’honneur du sénateur belge Alain Destexhe qui publie Immigration et intégration : avant qu’il ne soit trop tard, nous avons préparé un dossier complet sur l’autre pays du djihad : la Belgique. L’élu libéral le certifie : 56% des Bruxellois sont d’origine étrangère. Un chiffre dû à l’explosion démographique enclenchée il y a vingt ans sans qu’aucune politique d’intégration n’accompagne le mouvement.

Base arrière du djihadisme, Bruxelles a détrôné Londres, comme le note l’intellectuel tory Jeremy Stubbs. Bizarrement, l’islam et l’immigration sont relégués aux pages intérieures des magazines et largement supplantés par les préoccupations économiques, déplore Elisabeth Lévy, plus que jamais Charlie. De mon côté, j’ai traîné mes guêtres à Molenbeek, cette commune bruxelloise à la fois bobo et islamisée, d’où proviennent nombre de terroristes. Enfin, Erwan Seznec a enquêté sur un phénomène obscurantiste inquiétant : les progrès du concordisme, en France et en Belgique, qui postule la supériorité du Coran sur les lois de la science. La terre est plate, vous avez compris ?

Le Guide Michelin au menu

Rayon culture, Jérôme Leroy a lu avec gourmandise les romans autobiographiques de François Taillandier et Arnaud Le Guern qui racontent chacun leur tranche de vie provinciale. Patrick Mandon prend parti pour le réalisateur « de papa » Gilles Grangier (Le cave se rebiffe, La cuisine au beurre…) contre les coups de boutoir de François Truffaut. Pierre Lamalattie nous fait découvrir le peintre symboliste belge Fernand Khnopff et ses beautés diaphanes. Emmanuel Tresmontant nous entretien du Guide Michelin, porte-parole de nos terroirs qui a beaucoup œuvré contre l’uniformisation parisienne du goût.

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Enfin, la jeune et brillante Peggy Sastre ouvre une chronique scientifique sobrement intitulée « Peggy la science ». Tout un programme !

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est journaliste.

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