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Et si la première dame du Brésil n’était Dilma ?


Et si la première dame du Brésil n’était Dilma ?

Le Brésiliens ne font rien comme tout le monde : ils ont du soleil toute l’année, une économie en pleine expansion, et une gauche qui gagne trois présidentielles de suite tout en restant de gauche.

On a déjà tout dit ou presque sur la nouvelle présidente, qui au lieu de faire banalement l’équivalent de l’ENA à Brasilia fit guérillera dans sa première jeunesse, au temps de la dictature militaire, ce qui lui valut en 1970 trois semaines de torture puis trois ans de prison, ce qui n’est pas un CV des plus communs chez les chefs d’Etat

On connaît en revanche beaucoup moins son colistier Michel Temer, et c’est dommage, lui aussi sort de l’ordinaire. Sa principale originalité n’est pas d’être originaire du Liban – il existe au Brésil depuis longtemps une forte communauté levantine. (Amis parisiens ou de passage, j’en profite pour vous signaler un fabuleux estaminet libano-brésilien, l’Aréa, tout près de la Bastille).

Non, ce qu’il y a de plus original chez cet homme, c’est sa femme, qui hypnotise toute l’opinion brésilienne depuis l’investiture de son mari. Michel Temer, 70 ans tout rond, a pour épouse Marcela, un méchant canon de 27 ans qu’on dirait sortie tout droit d’une couv’ de magazine people ou d’une telenovela un rien olé olé. D’ailleurs quoique titulaire d’un diplôme en droit, elle a été mannequin avant son mariage. Il était donc fatal que la presse locale lui trouve un surnom renvoyant à une autre top model reconvertie en femme de, et la pauvre Marcela se voit obligée de répéter en boucle à ses intervieweurs : » Non, je ne suis pas la Carla Bruni brésilienne !  »



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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