Ukraine : ce qu’on vous cache à la télé, c’est chez Olivier Berruyer


Ukraine : ce qu’on vous cache à la télé, c’est chez Olivier Berruyer

Les amateurs de bonnes choses savaient déjà que l’économiste Olivier Berruyer s’était fait une spécialité de la déconstruction des euromythes du moment. Son site les-crises.fr est un enchantement permanent pour internaute critique, nous déconseillons donc formellement sa fréquentation à Jean Quatremer, Laurence Parisot ou Pascal Lamy.

Le truc de Berruyer, ou disons-le plus clairement, le truc qu’il a et que je n’ai pas, c’est qu’il est une sorte de dinamitero archiviste. Là où j’ai trop souvent tendance à vouloir régler le débat à la kalach argumentaire, Berruyer, lui, sort son petit sourire, ses fiches, et ses photos. Une méthode redoutable qu’il a décidé de ne plus appliquer seulement aux questions stricto sensu économiques, mais aussi à la grande question du moment : l’Ukraine.

Voilà ce que ça donnait par exemple lundi dernier sur la chaîne économique BFM-Business dans le débat matinal animé par Nicolas Doze, qu’on félicitera chaudement au passage, car il est un ultralibéral conséquent : il invite régulièrement des experts avec lesquels il est en ultra-désaccord.

Des photos comme celles du leader de Svoboda, on en trouve des dizaines sur le site, à la rubrique Ukraine : on a oublié de vous montrer…

ashton svoboda ukraine

Outre ces bien belles photos, on trouvera des dizaines de docs dont on ne sait si on doit les juger accablants ou amusants, à l’instar de cette résolution adoptée à Strasbourg le 13 décembre 2012 où le Parlement Européen «s’inquiète de la montée du sentiment nationaliste en Ukraine, qui s’est traduit par le soutien apporté au parti « Svoboda », lequel se trouve ainsi être l’un des deux nouveaux partis à faire son entrée à la Verkhovna Rada (NB : le Parlement ukrainien) ; rappelle que les opinions racistes, antisémites et xénophobes sont contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l’Union européenne et, par conséquent, invite les partis démocratiques siégeant à la Verkhovna Rada à ne pas s’associer avec ce parti, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier. »

Documenté, qu’on vous dit…



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