Pour les juifs français, Jérusalem, c’est encore l’an prochain?


Un peu moins de six mois après les attentats de janvier et contre toute attente, l’émigration des juifs français vers Israël marque le pas. Selon le ministère israélien de l’immigration et de l’intégration, 1710 Français se sont installés dans le pays, chiffre en baisse de presque 20% par rapport à la même période en 2014, année qui a vu 7086 juifs français faire leur Aliya (émigration vers Israël), un record absolu. Suite à l’attentat de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, certains ont estimé qu’en 2015 le nombre d’Olim (immigrés juifs partant pour Israël) doublerait pour atteindre 15 000. Or, même si on prend en compte l’Aliya individuel (des juifs qui partent en Israël en tant que touristes pour entamer leur démarche d’immigration une fois sur place), ceux qui s’y installent sans prendre la nationalité israélienne et surtout le fait que les familles partent souvent pendant les mois d’été pour ne pas perturber la scolarité de leurs enfants, cet objectif ambitieux semble difficile à atteindre.

Autre chiffres intéressants publiés par le gouvernement israélien : une hausse conséquente de l’émigration des juifs ukrainiens (2936, 82% de plus que pendant les cinq premiers mois de  2014) et russes  (2434, 51% de plus). Dans un tout autre ordre de grandeur, 146 citoyens italiens juifs se sont installé en Israël depuis le début de l’année, soit 46% plus qu’en 2014.



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Charlie n’est pas mort
Article suivant Réforme du collège et pseudo-égalité
est historien et directeur de la publication de Causeur.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération