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Dr Schnock ausculte les Trente Glorieuses


Dr Schnock ausculte les Trente Glorieuses

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Sous la plume de Jérôme Leroy, d’Arnaud Le Guern et de votre serviteur, nous avons déjà écrit tout le bien que nous pensons de Schnock, « la revue des Vieux de 27 à 87 ans ». Heureusement, pas besoin d’avoir atteint cet âge canonique  pour apprécier les numéros sur Jean-Pierre Marielle, Amanda Lear, Jean Yanne et Daniel Prévost. De la bande du « Petit Rapporteur » à l’équipe du Splendid, il n’y a d’ailleurs qu’un pas que Schnock franchit allègrement avec ce cinquième opus consacré aux trente ans du Père Noël est une ordure ![access capability= »lire_inedits »] Grâce  aux investigations poussées de nos amis schnockards, vous pourrez briller dans les dîners mondains après avoir potassé l’origine des gloubitchous et de la cultissime réplique du pharmacien Jacques François devant sa blouse blanche maculée de kloug : « C’est de la merde ? ».

Entre une enquête nostalgique sur les dames pipi, une interview de l’éternel second rôle maigrichon Michel Crémadès, un beau portrait du regretté Maurice Ronet et un dossier poussé sur les Jeunes Giscardiens (si, si, ils ont existé, entre le néolithique et aujourd’hui), c’est  toute une certaine France des Trente Glorieuses qui revit. Vous savez, l’époque bénie des Dieux  par Jérôme Leroy, où les communistes et les gaullistes faisaient semblant de s’étriper pour mieux conforter le compromis  social et moral issu de l’après-guerre.

Les comédiens du Splendid ont incarné la génération qui a eu vingt ans entre Mai-68 et mai 81, une ère « décontractée du gland », comme le disait Patrick Dewaere dans Les Valseuses. Avec le plein-emploi, l’illusion lyrique du progrès pensait avoir de beaux jours devant elle, la gauche promise à une opposition  perpétuelle se payait même le luxe de critiquer un capitalisme national  qu’elle ne songe même plus à ressusciter  en ces temps de mondialisation heureuse. Et si on s’exclamait avec Jean- Marie Poiré, le réalisateur du Père Noël : « Je suis pour la France de Louis VI le Gros » ? Ne soyons passchnock, voyons ![/access]

Schnock n°5, « 30 ans toujours une ordure ! Le Père Noël » (La Tengo Editions)

Décembre 2012 . N°54

Article extrait du Magazine Causeur



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